"A la Paz-à la Paz-à la
Paaaaz !!!" crient à la volée les chauffeurs de bus et de
collectivos sur la place Sucre de Copacabana, pendant que nous montons dans un
bus à l’état incertain…
Le trajet jusqu’à la Paz est superbe, émaillé d’une
traversée épique d’un bras du Titicaca : le bus sur une barge bien
rustique, et nous dans un bateau-navette, le tout bien ballotté par le vent et
la houle bien marquée ce jour-là !
Nous faisons connaissance avec les Alsaciens Eliane et Gilles, traileurs qui
plus est, avec qui nous papotons voyage et trail jusqu’à la capitale.
L’arrivée à la Paz commence par la traversée des quartiers
pauvres de l’Altiplano, à 4000m, balayés par la poussière et un vent qu’on
imagine très froid. Puis le bus entame dans un bruit de ferraille et de
grincements sa descente dans le canyon
où est blottie la ville, c’est
impressionnant à découvrir !
Après avoir fait le tour de quelques hospedajes, nous nous
installons calle Jimenez, dans l’hospedaje
du même nom, plutôt rustique (pour ne pas dire pourrie !) mais qui
convient à notre budget dodo !
A ce sujet, bientôt un article sur notre quotidien : le dodo, la bouffe, le linge, les déplacements, les devoirs, etc...avec les photos qui vont bien :-))
Toujours un peu allergiques aux grandes villes, nous ne
passons que 2 journées et 2 nuits sur place, sans doute pas suffisant pour
avoir un réel aperçu de cette capitale étonnante, mais nous nous baladons tout
de même pas mal dans le quartier ainsi qu’au parc urbain et son pont en balcon
qui offre un panorama un peu plus complet.
Comme tout bon gringo, nous arpentons la calle Sagarnaga et
la Linares pour marchander quelques souvenirs à expédier chez nous.
Nous grignotons des "bolivianeries" bien grassouillettes (un pléonasme pour notre régime depuis 3 semaines !) dans les petites rues populaires derrière la plaza San Francisco, en déambulant dans le marché cheap où l'on trouve tout et n'importe quoi, le tout surplombé d'un enchevêtrement de bâches et de fils innombrables...
Mais vite, vite, il nous fait aller au vert !!!
Départ pour le village de Coroico, à bord d’un collectivo
qui passe, pour notre grand soulagement, par la nouvelle route, et non
l’ancienne surnommée « la route de la mort » (une pensée pour toi
Oliv’ !).
Cette ancienne route est maintenant très connue pour sa descente en VTT, que vendent toutes les
agences de la Paz.
Bien tentés par l’expérience, on a fait plusieurs agences pour essayer de trouver un VTT à la taille de Sacha mais la seule qui en avait un nous proposant un tarif exorbitant, nous avons préféré renoncer et garder nos sous pour une virée personnalisée dans le Salar d’Uyuni dans quelques jours.
Bien tentés par l’expérience, on a fait plusieurs agences pour essayer de trouver un VTT à la taille de Sacha mais la seule qui en avait un nous proposant un tarif exorbitant, nous avons préféré renoncer et garder nos sous pour une virée personnalisée dans le Salar d’Uyuni dans quelques jours.
Après le passage du col de la Cumbre à 4600m, on descend
jusqu’à 1700m en rentrant progressivement dans une autre région, celle des
Yungas au climat tropical : fougères, bananiers, palmiers, cultures de coca et de café, températures
douces et air humide.
Le village est bondé, nous apprenons qu’une fiesta s’y
déroule, ça ne nous étonne guère (surtout en cette période de solstice d'hiver) puisque nous sommes « poursuivis »
par les fiestas depuis Cabanaconde !!!
Après quelques recherches infructueuses côté logement, nous
décidons d’offrir aux garçons une petite surprise (et un peu de confort !)
en se posant à l’Hostal Kory qui dispose d’une piscine…
Le panorama est très chouette sur la vallée et les lits ne
sont pas aussi fatigués que les précédents, yeaaaaah c’est la fête !
Balade sur les hauteurs du village, baignade, un peu de foot
au stade, un peu d'école… entre (ou pendant !) 2 averses tropicales, notamment le 3e jour où il pleut sans discontinuer.
Retour pour transiter à la Paz par... la route de la mort, la nouvelle étant fermée pour travaux pendant quelques jours...
Un peu d'appréhension on l'avoue, après avoir entendu tant de choses sur cette route !
Finalement on sera bien content de la faire en collectivo et en montée plutôt qu'en bus à étage en descente !
Les véhicules montants sont prioritaires et serrent à gauche, côté montagne, alors que ceux qui descendent doivent serrer côté précipice !
Oui oui, précipice, c'est bien le mot, car en effet, la réputation de cette route, ou plutôt ce chemin, n'est pas usurpée !
Une bonne expérience finalement !!!Cap maintenant sur les plaines boliviennes et la belle ville de Sucre !
Ciao